Le périphérique de Valence (ring valentinois) se construit par tronçons successifs autour de l’agglomération depuis les années 70. A l’Est, du côté drômois, la demi-boucle est presque achevée.

Pour constituer une boucle complète, une autre demi-boucle se constitue par morceaux du côté ardéchois à partir du pont des Lônes. Un premier tronçon de cette demi-boucle, appelé déviation de Guilherand-Granges, est terminé depuis 2018. Il relie le pont des Lônes au carrefour des Mulets à Saint-Péray. Un nouveau tronçon de 2,5 km, appelé déviation de Saint-Péray, a été soumis à enquête publique et déclaré d’utilité publique. Les travaux pourraient débuter fin 2024.

Dans l’avenir, un nouveau tronçon devrait permettre de relier cette déviation avec la sortie d’autoroute de Valence Nord à Bourg-lès-Valence, avec la construction d’un pont sur le Rhône à l’horizon 2040.

Voilà le tracé d’une partie d’un nouveau tronçon du périphérique valentinois tel que présenté dans l’enquête publique « Projet d’aménagement de la déviation de Guilherand-Granges / Saint-Péray section Nord du Mialan à la RD86 Communes de Saint-Péray et Cornas »

Tracé de la section Saint Péray ….

Le type de voirie envisagé pour cette nouvelle phase du périphérique valentinois est similaire à celui qui a été construit sur la section de Guilherand- Granges.

Il est très difficile d’avoir des chiffres précis sur les coûts associés aux travaux. Ce problème a d’ailleurs été soulevé par le Commissaire Enquêteur lors de l’enquête publique sur la Déclaration d’Utilité Publique de l’aménagement. Les chiffres ci-dessous sont les meilleures estimations dont on dispose mais ces chiffres sont certainement sous estimés en raison de l’augmentation des coûts des matières premières.

La principale justification de cet investissement est le problème de congestion de plusieurs axes routiers sur la commune de Saint Péray. Or dans un document de l’enquête publique, il est clairement explicité que ce trafic va augmenter avec la déviation.

Pour ALTERRE, cette augmentation n’est pas inéluctable, elle est le fruit de mauvaises décisions collectives depuis des décennies qui ont conduit à favoriser le transport en voiture au détriment des transports en commun, du vélo ou de la marche.

Les politiques mises en œuvre dans ce domaine actuellement ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux. Voilà quelques exemples d’actions.

Ces alternatives pourraient réduire notre dépendance à la voiture… le mode de transport le plus coûteux !

Ces alternatives à la déviation seraient en outre alignées avec les objectifs que s’est donné la Communauté de Communes

Lorsque le réseau routier est très développé, comme en France, la poursuite de son développement est incompatible avec un climat vivable. De plus en plus de pays et de régions dans le monde l’ont compris et sont passés à l’action…

ALTERRE s’inscrit dans cette perspective et milite pour un moratoire sur les routes avec la coalition d’associations « La Déroute des Routes »

Pour nous soutenir …

Pour télécharger les documents officiels de l’enquête publique cliquez sur le lien suivant : https://drive.proton.me/urls/BCHPN9J65W#pheFy7PTP1MY