Chantier déviation 2 septembre 2025

Comme l’année dernière où la CCRC avait commencé à défricher de manière illégale la plaine de Saint-Péray pour les travaux de la déviation… en ce début septembre, les machines sont de retour.

Où est passé l’État de droit ?

Avec le top du scandale de la semaine, on passe en revue tout ceux qui tiennent en main ce projet inutile et imposé :

Des fourgons de police pour encadrer une broyeuse et assurer les destructions illégalesde parcelles, grâce au tout-nouveau Préfet de l’Ardèche. Mais aussi : une brigade d’intervention plus que musclée face à notre surveillance de chantier. Des services de renseignements masqués qui passent leur journée à photographier le moindre passant, des contrôles d’identité abusifs..

l’arrachage d’arbres et la destruction de milieux naturels non autorisés : le beau travail de l’entreprise Cheval, passé as dans le lobby-BTP. Les parcelles détruites vont bien-au-delà du nécessaire pour un diagnostic archéologique ; il n’y avait pas l’autorisation de destruction pour certaines parcelles ; « les arbres ne seront pas arrachés », nous a assuré la DRAC 🤯 ..

– un diagnostic archéologique qui ressemble à une vaste blague plus qu’à un travail sérieux, avec l’appui du Président du Département, Olivier Amrane. Recrutement de stagiaire, pas de matériel fournit, des délais trop courts pour faire un travail correct.. le droit du travail passe lui aussi à la trappe !

– un vigneron qui récupère à la hâte les raisins à peine mûrs juste avant le passage de la broyeuse, à quelques jours de la fête des vins de Saint-Péray : belle hypocrisie de Frédéric Gerland, Maire de Saint Péray. Plus de 500 pieds de vignes arrachés, tout ça pour un projet inutile et imposé.

– des experts missionnés par la Communauté de Communes pour inventorier les espèces protégées, et qui voient leur terrain d’étude détruit en plein milieu de leur travail : sous les ordres du Président de la CCRC, Jacques Dubay.

– un bureau d’étude qui sert de caution à la destruction illégale d’habitat d’espèces protégées, j’ai nommé : CAPSE !

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