Attention présence d’AMIANTE ! Ce que des élus de la Communauté de Communes ont dissimulé

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Des bâtis situés sur le tracé de la déviation de Saint-Péray ont été en partie démolis le 10 octobre 2024 ; destruction commanditée par le président de la CCRC, menée par des agents de la CCRC, aux côtés de l’entreprise Comte TP et de l’entreprise Tremplin (insertion). Ces bâtiments ont été démolis sans les précautions nécessaires alors qu’ils contenaient de l’amiante. ALTERRE a demandé sans relâche le diagnostic amiante de ces bâtiments détruits de puis octobre 2024. Ce n’est que qu’au printemps 2025 que ce document a enfin été communiqué.

Ce document démontre le scandale sanitaire, environnemental et démocratique qui entoure ce projet routier. ALTERRE demande la décontamination du site, le traitement en règle des déchets amiantés, l’information et l’accompagnement des salariés exposés. ALTERRE demande également de la transparence sur ce projet routier, sur son coût et son impact environnemental.

Scandale sanitaire

Le diagnostic a été établi 3 mois avant la démolition, sur demande de la CCRC et fait état de la présence d’amiante sous différentes formes, et sur l’ensemble des bâtis : malgré ce fait, et l’alerte des riverains sur place, aucun salarié présent lors du chantier n’est informé ni équipé pour être protégé vis à vis de l’amiante.

Scandale environnemental

Le site a donc été pollué à l’amiante et au plomb du fait de la démolition et, depuis octobre 2024, rien ne fait mention de la présence d’amiante sur le lieu. Des conduits amiantés sont toujours, actuellement, éclatés au sol. En octobre 2024, une partie des déchets ont également été évacués et déposés on ne sait-où, alors que ce sont des déchets pollués à l’amiante.

Comble de l’hypocrisie : lors de la réunion publique du 3 décembre 2024, le Président de la Communauté de Communes à affirmé que le site avait été dégradé par l’occupation des arbres centenaires (par des personnes qui les ont ainsi protégés de l’abatage prévu), masquant ainsi la réalité de contamination du site au plomb et à l’amiante, hautement plus grave que la présence de tours en bois et de toilettes sèches.

En outre, cette démolition a engendré une destruction délibérée d’habitat d’espèces protégées : plusieurs études, communiquées au préalable à la CCRC démontraient la présence de chauve-souris dans les bâtis et les arbres entourant le bâtiment. Des arbres ont également été arrachés lors de la démolition des bâtis.

Scandale démocratique

La CCRC a refusé de transmettre ce document public, est allé jusqu’à sa dissimulation : les agents contactés indiquant que le document avait été « retiré des serveurs ». Malgré les demandes de l’inspection du travail auprès de la CCRC (information des salariés, décontamination du site), rien n’a été fait à ce jour.
Enfin, des plaintes (vides) ont été déposées par le président de la CCRC et les responsables de service de la CCRC à l’encontre de l’élue régionale Maud Grard. La justice est ici instrumentalisée pour reprocher la dénonciation des irrégularités du chantier opérée par l’élue.

Plusieurs faits mentionnés ici constituent des délits au pénal, signalés à la procureure de la République. Ce projet de déviation, pensé il y a 30 ans ne fait plus aucun sens dans le contexte actuel. Il est, en outre, désormais entaché de graves délits dont est responsable le Président de la Communauté de Communes. L’urgence semble donc à la recherche d’alternatives pour un aménagement et une mobilité durable sur le territoire de Rhône Crussol.

Le document dissimulé est maintenant téléchargeable ci-dessous.